« la Bernard Thévenet »

 

Samedi 19 mai avait lieu la cyclosportive « la Bernard Thévenet » au départ du Creusot dans cette belle région de Bourgogne et ce samedi est placé sous de bons hospices car la météo est des plus clémentes, soleil et chaleur, pourquoi diantre n’avons-nous pas eu ce temps là 2 jours plus tôt pour nos « 3 cols » ?!

 Le départ est donné à 8H pour les 2 parcours, le 120 kms et le 170 kms avec en tête notre double vainqueur du Tour de France (1975 et 1977) qui dira que   « le départ avait été un peu rapide ». Effectivement les 40 kms communs aux 2 parcours furent avalés en à peine 1 heure, faux-plats, petites côtes de quoi se mettre bien en jambes! Sur le petit parcours il y a Magalie Le Floch (capitaine de l’équipe cycliste féminine) et son frère Jérome qui terminerons respectivement 12ème et 4 ème . Ouf nous bifurquons maintenant à droite pour le grand parcours et nous pouvons souffler un peu car le rythme est quant même plus sympa. Quelques belles côtes bien avalées et voici un raidard qui m’intimide et me fait quitter le grand plateau, c’est une erreur car je ne pourrai raccrocher dans le faux plat qui suit…et me voilà seul (reste 100 bornes à faire)….heureusement voilà un petit groupe d’une quinzaine de cyclos qui arrive et nous ferons la route ensemble. Bon petit groupe bien homogène ou tout le monde ou presque tirera des bouts, prendra des relais, donnera le tempo dans les longues ascensions. Partis du Creusot, nous descendons jusqu’à la Clayette, via Charolles et remontons par Cluny. Nous passerons par « le Guidon » et « la Galoche », des lieux chers à notre ancien porteur du maillot blanc à damier de l’équipe Peugeot. Tantôt les routes sont rectilignes et ressemblent à des montagnes russes (l’horreur !), tantôt elles montent à l’assaut de petits villages pittoresques, rien de plat dans cette région et le parcours affiche quelques 2000 mètres de dénivelée. Les ravitos sont faits à la volée (petites bouteilles d’eau fermées)….voire même avec l’aide des motards de la sécurité. En matière de sécurité la gendarmerie était mobilisée sur tout le parcours, because le numèro 2 national, un Général  et champion de France de la Police, était dans le peloton, comme quoi ça sert ! Une dernière ascension, on sert les dents car ça accélère et voilà l’arrivée, au sprint bien sûr !Je finis 48ème  au scratch et 2ème .des plus de 60 ans.

Le repas n’est pas terrible (viande en sauce, même du charolais ça passe pas) et chacun a droit à une bouteille de Bourgogne blanc. Quand aux prix, pas terrible même reçu des mains de B. Thévenet (un sac pliable, on est loin de la semaine de vacances des Cœurs du Forez).